Maintenant que je sais un peu comment réaliser une dégustation… Comment est-ce que je peux facilement rentrer dans l’analyse ? Il y a trois étapes majeures décrites juste en dessous !
Tout d’abord, pour une bonne dégustation, évitez d’être enrhumé ou vous perdriez la plupart des odeurs et goûts !
L’analyse visuelle :
Après avoir servi votre vin, mettez votre verre contre un fond blanc. Cela vous donnera une idée de l’état d’évolution oxydative d’un vin, souvent sous-estimée :
- Une couleur jaune très pale avec de reflets verts est ce que l’on attend d’un vin blanc jeune,
- Un vin blanc plus âgé, élevé en barrique ou moelleux tendra souvent vers un jaune plus profond !
- Une couleur rouge/violette c’est ce que l’on attend d’un vin rouge jeune,
- Un vin rouge plus vieux et plus concentré tirera vers des couleurs plus rubis, grenat ou même encre.
Au delà du type de vin, la lente oxydation fera évoluer les vins vers des nuances ambrées pour les vins blancs et plus sombres pour les vins rouges.
L’analyse olfactive :
Approchez le verre de votre nez sans remuer, vous apprécierez les arômes plus volatiles.
Ensuite remuez votre verre pour aérer le vin et ressentez : les aromes moins volatiles seront détectables.
Une absence absolue de défauts/odeurs désagréables à ce stade est très importante !
L’analyse gustative :
La séquence des paramètres que l’on analyse en bouche est la suivante :
- L’équilibre gustatif (acidité, amertume et douceur).
- L’acidité, qui est plus importante dans les vins blancs : on appelle ça la « fraîcheur » !
- Longueur en bouche : la persistance des arômes et leur évolution en bouche.
- Sensation de chaleur liée au degré d’alcool.
- Charpente : sensation de densité/corps du vin
- Astringence : sensation qui « râpe » la langue due aux tanins.
- Retro-olfaction : ressentir les arômes passants par la cavité orale vers les récepteurs du nez.